viernes, 1 de marzo de 2013

Es tu un immigrant?



Dans l’antiquité la immigration se manifesta par le nomadisme des premiers habitants qui s’installèrent là où il y a des oiseaux, des poissons, des animaux, des terres fertiles pour répondre à ses nécessités: le besoin de manger, le besoin de vivre dans un habitat commode. Mais la géographie n’exista pas, c’est–à –dire, ces hommes voyagèrent sans passeport ni visa en quête de la source où l’eau surgit la plus fraîche.
Á nos jours l’une des causes de toute immigration : c’est la faim, qui motive qu’un citoyen d’un pays pauvre immigre à un pays plus riche que le sien d’une manière légal ou illégal; pourtant quand il s’agit d’un citoyen d’un pays riche qui va à un pays pauvre de manière illégale, on dit, c’est le tourisme.
Les immigrants sont souvent victimes de la xénophobie et du racisme, du trafic humain surtout des enfants, de la prostitution des femmes, etc. A un moment donné certains d’entre eux arrivent à perdre l’orgueil de sa propre patrie pour tenter d’acquérir une nouvelle patrie. Ils finiront par être des apatrides dépourvues d’identité.

Les Gagnants et les Perdants

Mais de l’autre coté, la migration est profiteuse pour le pays récepteur:
  • Quand il exploite les mains d’œuvres à des prix dérisoires dans les entreprises agricoles et de constructions, c’est le cas des milliers de braceros haïtiens en République Dominicaine.
  • Quand il ouvre ses portes aux investisseurs qui créent des emplois et augmentent la recette fiscale, c’est le cas des entreprises américaines, canadiennes, brésiliennes… en République Dominicaine…
  • Quand il profite les connaissances des scientifiques, des professeurs, des intellectuels pour s’enrichir. C’est le cas des scientifiques de Moyen Orient aux États Unis, le cas de nombreux intellectuels Haïtiens au Canada ou en France.
Pourtant il existe qu’un seul et unique possible bénéfice pour le pays entrant:
  • ‘’Retour Au Pays Natal’’, lorsque les jeunes immigrants se préparent professionnellement et intellectuellement puis ils reviennent pour servir son pays, dans un terrain assuré.
Retour Au Pays Natal

Le ‘’Retour Au Pays Natal’’ n’est pas souvent préféré para les immigrants provenant des pays pauvres o des pays communistes. Quand ils arrivent dans un pays étrangers, ils commencent par poser la base d’une nouvelle communauté qui grandit de jour en jour, il arrive parfois à une ampleur démesurée qu’on appelle ‘’Invasion Pacifique’’(les historiens, sociologues dominicains utilisent souvent ce concept pour se référer aux immigrants haïtiens). Prenons l’exemple de la communauté haïtienne en République Dominicaine; la communauté cubaine aux États Unis, la communauté chinoise en République Dominicaine, de la communauté haïtienne au Canada ou aux États Unis.

Non Retour Au Pays Natal

Deux facteurs qui stimulent le ‘’Non Retour Au Pays Natal’’ chez certains immigrants haïtiens préparés:
  • Mégalomanie: Ils se sentent trop grand pour vivre dans un petit pays (Haïti). Ils s’efforcent comme des grands pour vivre dans un grand pays (Pays Récepteur). Ils passent toute la jeunesse ailleurs et quand ils ne peuvent plus travailler, ils passent la vieillesse en Haïti. Haïti, la résidence du vieux. A cet âge, certains sont souvent des conseillers du gouvernement haïtien, proposant des grandes idées incompatibles avec la réalité haïtienne…
  • Terre Glissée: L’opportunité de progrès individuel en Haïti est minime, du fait que la bureaucratie et la gérontocratie prime toujours sur l’égalité des opportunités pour les compétents. Il n’existe pas de concurrence loyale, pour monter l’escalier il faut tuer l’adversaire ou lui causer un accident fatal ou lui préparer un montage de diffamation pour lui mettre hors de la course.
Entre le flux migratoire d’Haïti vers République Dominicaine, d’Haïti vers la France, d’Haïti vers le Canada…; le premier c’est une seule île de cultures et de langues différentes, d’un passé historique conflictuel. Il existe plus d’ haïtiens sans-papiers en République Dominicaine qu’en France, qu’au Canada… Cela explique par la proximité, la faim, l’irresponsabilité des gouverneurs haïtiens, la non- modernisation du système migratoire dominicain pour contrôler le flux migratoire, la corruption des militaires dominicains et la complicité des camionneurs dominicains dans le trafic humain.

Je suis né dans une ville frontalière d’Haïti qui porte le nom de Belladère qui se trouve très proche d’Elias Piñas, une ville de la République Dominicaine. Depuis mon enfance la situation sur cette frontière m’a toujours préoccupé et j’ai toujours rêvé une amélioration dans les traitements que les haïtiens légaux et illégaux reçoivent du voisin. En dépit de tout, aujourd’hui, je me trouve en République Dominicaine pour mes études universitaires , cela me permet d’être témoin oculaire de la vie inhumaine de certains compatriotes. Les enfants haïtiens nés sur ce territoire n’ont pas accès à l’Éducation et autres droits. Ils s’éparpillent dans les rues, sur les places publiques pour mendigoter, nettoyer des vitres d’automobiles, cirer des souliers. On abuse souvent les jeunes haïtiens qui travaillent dans l’agriculture et dans la construction. Seulement les étudiants haïtiens qui se jouissent un peu de leurs droits, mais pas toujours.

Non, je ne suis pas un immigrant, je suis un citoyen du monde!

Marckenson Jean-Baptiste
R.D., 28-02-2013

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